Consommation télévision : quel est l’impact sur la facture d’électricité ?

Un chiffre froid, presque brutal : un téléviseur LCD de 55 pouces engloutit chaque année entre 80 et 150 kWh, parfois jusqu’à cinq fois plus qu’un modèle LED équivalent. Et même éteint, du moins en apparence, l’appareil continue de grignoter des watts en mode veille, alourdissant discrètement la note d’électricité.
Les écarts entre modèles anciens et récents restent nets : un écran trop gourmand, des réglages poussés à fond ou des sessions interminables devant la télé, et la facture grimpe. Tout dépend du choix technologique, du temps passé à regarder la télévision, et surtout des habitudes : veille ou arrêt complet, chaque détail compte.
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Plan de l'article
- La télévision, un poste de consommation électrique souvent sous-estimé
- Quels sont les facteurs qui influencent la consommation d’un téléviseur ?
- Combien coûte vraiment l’utilisation de votre TV sur la facture d’électricité ?
- Des gestes simples pour limiter l’impact de la télévision sur votre consommation
La télévision, un poste de consommation électrique souvent sous-estimé
On sous-évalue souvent ce que la télévision coûte en électricité. Pourtant, selon l’Ademe, ce poste pèse près de 10 % de la consommation annuelle d’un foyer (hors chauffage et eau chaude). Pourquoi ? Parce que les écrans se multiplient : en France, chaque foyer possède en moyenne 1,7 téléviseur, auxquels s’ajoutent les consoles, box internet et enceintes connectées. L’addition grimpe vite.
La consommation varie largement selon le modèle et le temps passé devant l’écran : ainsi, un LCD de 55 pouces engloutit entre 80 et 150 kWh par an. À côté, le même format en LED tombe à 60 kWh. Sur une journée, la différence semble minime ; sur une année, elle se traduit concrètement sur la facture EDF. Au tarif réglementé (0,2276 €/kWh début 2024), un téléviseur énergivore peut coûter plus de 34 € par an, sans même compter la veille.
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Pour avoir un aperçu précis, voici différents profils de consommation :
- Un téléviseur LED 40 pouces : environ 55 kWh/an
- Un écran LCD 55 pouces : jusqu’à 150 kWh/an
- Un vieux téléviseur cathodique : 120 à 200 kWh/an
Autrement dit, la facture dépend du type et de la taille de l’écran, de son âge, mais aussi de la manière dont on l’utilise. Laisser la télévision en veille ou l’éteindre complètement, multiplier les heures de visionnage : chacun de ces choix influence directement la consommation. Être attentif à ces paramètres permet de mesurer l’impact réel de la télévision sur le budget énergie.
Quels sont les facteurs qui influencent la consommation d’un téléviseur ?
La technologie embarquée joue un rôle central dans la dépense énergétique d’un téléviseur. Les modèles LED affichent de meilleures performances que les LCD ou les anciens tubes cathodiques, bien plus gourmands. Les appareils récents, qu’ils soient signés Samsung, Philips ou autres, brillent par leur sobriété : ils consomment moins tout en offrant une image de qualité.
La taille de l’écran modifie aussi la donne. Plus la diagonale est grande, plus la puissance nécessaire grimpe, quelle que soit la marque. Un LED 40 pouces tourne autour de 55 kWh/an ; un LCD 55 pouces dépasse facilement 120 kWh/an. Ce n’est donc pas seulement une question de technologie, mais aussi de format choisi pour chaque pièce.
Les habitudes d’utilisation pèsent, elles aussi, dans la balance. Une télévision allumée six heures par jour coûte deux fois plus, à l’année, qu’un usage modéré. Et la veille ? Trop souvent négligée, elle ajoute sa part à l’addition : sur les anciens modèles, elle peut atteindre jusqu’à 10 watts. Les constructeurs actuels limitent ce gaspillage, mais les appareils plus âgés restent moins vertueux.
D’autres options, haute définition, rétroéclairage complexe, fonctions connectées, tirent la consommation vers le haut. Mieux vaut donc examiner ces critères avant d’installer un nouvel écran dans son salon : chaque ajout technique a un impact sur la dépense électrique.
Combien coûte vraiment l’utilisation de votre TV sur la facture d’électricité ?
Silencieuse, la télévision s’impose chaque mois sur le relevé EDF. Avec un coût moyen du kWh à 0,2276 €, le poids de chaque appareil dépend de son modèle, de sa taille et du temps qu’on lui consacre.
Prenons un exemple concret : un téléviseur LED de 40 pouces consomme 55 kWh à l’année, soit environ 12,50 €. Un écran LCD de 55 pouces, nettement plus gourmand, grimpe à 27 €. Et la veille ? Elle ajoute quelques euros supplémentaires, parfois jusqu’à 10 % de la dépense annuelle selon l’Ademe.
Voici un comparatif qui permet d’y voir plus clair :
- LED 40 pouces : 55 kWh/an, soit 12,50 €/an
- LCD 55 pouces : 120 kWh/an, soit 27 €/an
- Veille : jusqu’à 10 % de plus, suivant la génération de l’appareil
Le montant final varie selon les habitudes : six heures d’utilisation par jour, et le coût double rapidement. Les appareils récents, mieux notés sur l’étiquette énergie, limitent la casse, mais chaque écran supplémentaire fait grimper la consommation globale du foyer. Rien d’anodin, surtout si l’on multiplie les équipements dans la maison.
Des gestes simples pour limiter l’impact de la télévision sur votre consommation
On peut agir, sans rien sacrifier au confort. Quelques ajustements suffisent à alléger la facture d’électricité. D’abord, activez le mode économie d’énergie : il préserve la qualité d’image tout en faisant baisser la consommation et prolonge la durée de vie du téléviseur. Pensez aussi à régler la luminosité : inutile de pousser l’éclairage à fond, surtout dans une pièce déjà lumineuse.
Le mode veille automatique mérite une attention particulière. En l’activant, le téléviseur s’éteint tout seul après un moment d’inactivité. Pour aller plus loin, la multiprise intelligente coupe d’un seul geste l’alimentation de tous les appareils connectés. Cette astuce met fin à la veille passive qui, selon l’Ademe, pèse pour jusqu’à 10 % de la dépense annuelle du poste.
Lors de l’achat, ciblez les modèles affichant une étiquette énergie performante. Un téléviseur de classe A réduit la note sur l’année, tout simplement. Quant au streaming, privilégiez l’usage d’une box dédiée plutôt que l’application intégrée à la télévision : bien souvent, la box consomme moins.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, installer un kit solaire d’autoconsommation ou quelques panneaux sur le toit permet d’absorber une partie de l’énergie utilisée par la télévision. La transition énergétique s’invite ainsi dans le salon, portée par des choix simples et des technologies à portée de main.
Face à nos écrans, chaque geste compte. À l’heure où la sobriété énergétique n’est plus une option, la télévision devient un terrain d’action concret : repenser ses usages, choisir les bons équipements, et surveiller l’ombre silencieuse de la veille. La prochaine fois que l’écran s’allume, le compteur, lui aussi, se met en mouvement.
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